
Vincent Darré : L’enchère de sa collection design surrealiste à paris
Il nous suffit de mentionner le nom Vincent Darré que toute la communauté du design s’excite à l’idée de savoir ce qui arrive! En effet, Vincent Darré a mit sa Collection Design Surréaliste au enchères.
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Piasa a vendu en Novembre quelques pièces de sa propre collection de décoration d’intérieur et le contenu de son imaginative maison de Paris a été redécoré tout au long des salles de visionnement du deuxième étage. La vente aux enchères «Vincent Darré, Extravagance Dadaiste» a été un succès.
Fortement influencé par le mouvement surréaliste, Vincent Darré a vendu des dessins remarquables comme ses fauteuils «Conversation», les tables laquées mobiles inspirées de Calder, la série Ossobucco et la Cabine de crevettes dressée ‘Colonne-Ecrevisse’.
Ont également été vendus une sculpture de paire de chaussures par Yayoi Kusama, divers portraits du concepteur, des pièces design et découvertes d’antiquités se sont également vendus entre les années 1800 et le milieu du XXe siècle.
Beaucoup de choses ont été mises au enchères, des objets personnels y compris une poupée mécanique de l’enfance de Darré et des antiquités provenant des marchés aux puces de Paris aux premiers modèles de la Maison Darré.
La vente avait une signification particulière. Elle symbolise le début d’une nouvelle ère, qui sera marquée par l’ouverture d’un nouvel espace d’ architecture d’intérieur ouvert sur rue la Royale. «Je veux vraiment créer un univers, plutôt que de simplement montrer mon travail. Nous allons tout mélanger et on s’y sentira comme à la maison», Affirme Vincent reliant ainsi le projet à venir à sa salle d’exposition précédente sur la rue du Mont Thabor.
Il considère son appartement rue de Bellechasse dans le 7ème arrondissement comme le laboratoire de ses rêves. Darré insiste sur le fait qu’il n’a pas l’intention de déraciner. Plutôt, il dit que le processus d’élimination a un résultat purificateur comme une toile vierge prête a être peinte.
Les acheteurs potentiels n’ont pas besoin d’être informés du facteur de provenance – les pièces contemporaines appartenaient à quelqu’un qui incarne un flair parisien unique. Darré reste modeste sur ce point, sauf quand il nous confidence que ses dessins sont «les derniers de leur genre» et que le catalogue «donne un sens à ma carrière».
Si plusieurs lots se révèlent particulièrement précieux – son unique écran à huit panneaux présentant des images néo-dédies agrémentées de feuilles d’or et d’aluminium poli – Darré a accepté la valeur émotionnelle des autres, comme une musique mécanique vintage Poupée à la George Méliès, un cadeau de ses parents. «Je pense que vous ne devriez pas trop retenir les souvenirs», affirme-t-il, en attribuant à Karl Lagerfeld la valeur du changement (Darré a travaillé chez Fendi pendant six ans au milieu des années 90). «Quand nous sommes entourés d’objets et de connexions, nous cessons de grandir», ajoute-t-il, citant Pierre Bergé comme quelqu’un qui rationalise constamment ses collections. Cela vous empêche de vivre dans le passé. Et c’est vraiment important, surtout lorsque vous êtes en processus créatif, il vous aide à aller de l’avant.
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